En février 1998, le revue officielle du
Ministère Français de l’Urbanisme publiait un article de Pierre Clément,
docteur en ethnologie et Professeur à l’Ecole d’Architecture de
Paris-Belleville.
Celui-ci explorait les techniques ancestrales de l’Empire du Milieu, à
mi-chemin entre l’architecture, l’astrologie et l’art divinatoire : le
Feng-Shui.
En harmonie avec le monde
Considéré en Chine comme une science,
le Feng-Shui, signifiant littéralement « le Vent et l’Eau », est une technique d’harmonisation
des constructions avec le paysage et l’homme, fondée, comme
l’acupuncture, sur la circulation des énergies.
A grands renforts de compas ying-yang et de boussole (inventée par les
Chinois, celle-ci fut originellement conçue comme instrument de repérage
au service du Feng-Shui), sa vocation première est de trouver la
configuration optimale pour les maisons, les villes et les villages afin
de capter au mieux les énergies des forces naturelles.
Tout l’art réside donc dans l’observation minutieuse du site afin de
placer la demeure des vivants en harmonie avec l’univers, les vents, le
soleil et l’eau.
Le Feng-Shui considère par ailleurs que la terre, comme le corps humain,
est parcourue de flux énergétiques provoqués par l’opposition des forces
antagonistes ying et yang. |